Deux
commentaires en un seul jour... faut le faire. Mais vraiment madame
Lemieux m'inspire... et pour cause. On apprend que la présidente de la
CCQ, Diane Lemieux, a soumis à son conseil d'administration une
résolution pour approbation. Nous savons que cette résolution portait
sur le transfert du Fonds et du Plan de formation professionnelle, d'une
valeur globale de 190 millions de dollars, en faveur de la Commission
qu'elle préside. La majorité des membres du conseil d'administration ont
voté contre la résolution. La FTQ-Construction propose alors une autre
résolution qui cette fois est adoptées. Non contente du résultat, elle
boude son c.a. et demande une opinion juridique démontrant que ces
derniers étaient en conflit d'intérêt au moment du vote.
Question no. 1 - Si les membres du conseil d'administration étaient en conflit d'intérêt en votant "non" à l'endroit de la résolution de madame Lemieux, ne l'étaient-ils pas tout autant en votant "oui"?
Question no. 2 - Le conflit d'intérêt procède-t-il du résultat du vote ou encore du poste que l'on occupe au moment ou je vote? Poser la question, n'est-ce pas y répondre?
Question no. 3 - Si madame Lemieux croyait que les membres du CA étaient en conflit d'intérêt, comment a-t-elle pu leur soumettre pareille résolution?
Question no. 4 - Dans un tel cas, doit-on comprendre que Diane Lemieux a tendue un piège aux membres de son CA?
Question no. 5 - Rappelons que la CCQ devient bénéficiaire d'un fonds de formation professionnelle de 190 000 000$ qu'elle a reçu "en cadeaux" en dépossédant les associations syndicales et patronales. Rappelons de plus, que les résolutions en question portaient notamment sur la terminaison de l'administration de ce fonds (paie de séparation, terminaison des baux, matériel de bureaux etc.). Madame Lemieux est d'accord pour recevoir le 190 000 000 millions mais pas de rencontrer les échéance de la dette qui vient ... avec. Donc, en refusant de faire payer la dette par la CCQ, qu'elle administre, et en tentant de ne pas rencontrer les obligations du fonds de formation, n'est-elle pas elle même en conflit d'intérêt?
Quand on écrira, dans quelques années, cette page d'histoire de l'industrie de la construction, car je n’ai aucun doute qu'elle sera écrite, nous devrons réserver un long chapitre à ceux qui ont occupé le poste de ministre du Travail ou d'ex-ministre du Travail en cette triste période. Ceux qui se permettent de nous faire des leçons sur la gouvernance et l'éthique, ces caricatures de politiciens ou d'administrateurs, ne se servent de ces arguments que pour mieux nous asservir.
Question no. 1 - Si les membres du conseil d'administration étaient en conflit d'intérêt en votant "non" à l'endroit de la résolution de madame Lemieux, ne l'étaient-ils pas tout autant en votant "oui"?
Question no. 2 - Le conflit d'intérêt procède-t-il du résultat du vote ou encore du poste que l'on occupe au moment ou je vote? Poser la question, n'est-ce pas y répondre?
Question no. 3 - Si madame Lemieux croyait que les membres du CA étaient en conflit d'intérêt, comment a-t-elle pu leur soumettre pareille résolution?
Question no. 4 - Dans un tel cas, doit-on comprendre que Diane Lemieux a tendue un piège aux membres de son CA?
Question no. 5 - Rappelons que la CCQ devient bénéficiaire d'un fonds de formation professionnelle de 190 000 000$ qu'elle a reçu "en cadeaux" en dépossédant les associations syndicales et patronales. Rappelons de plus, que les résolutions en question portaient notamment sur la terminaison de l'administration de ce fonds (paie de séparation, terminaison des baux, matériel de bureaux etc.). Madame Lemieux est d'accord pour recevoir le 190 000 000 millions mais pas de rencontrer les échéance de la dette qui vient ... avec. Donc, en refusant de faire payer la dette par la CCQ, qu'elle administre, et en tentant de ne pas rencontrer les obligations du fonds de formation, n'est-elle pas elle même en conflit d'intérêt?
Quand on écrira, dans quelques années, cette page d'histoire de l'industrie de la construction, car je n’ai aucun doute qu'elle sera écrite, nous devrons réserver un long chapitre à ceux qui ont occupé le poste de ministre du Travail ou d'ex-ministre du Travail en cette triste période. Ceux qui se permettent de nous faire des leçons sur la gouvernance et l'éthique, ces caricatures de politiciens ou d'administrateurs, ne se servent de ces arguments que pour mieux nous asservir.
La Lionne montre de plus en plus sa personnalité.
RépondreSupprimerJe me permets de partager ce texte sur mon profil facebook où je répertorie souvent de tels articles.
http://www.facebook.com/gaetan.lalumiere.3
Bon travail
Gaétan