La ministre du Travail était outré, il y a quelques jours, des
déclarations de monsieur Gérard Cyr, gérant d'affaire de la section
locale 144. Après que ce dernier se soit excusé des propos exprimés, à
l'endroit de la ministre du Travail, au motif qu'il s'était emporté dans
le cadre de son assemblée syndicale tenue dans un lieu privé, « on »
semble ne pas vouloir prendre ses excuses pour comptant. Souvent,
lorsque les gens portent un jugement c'est en regard de leur propre
valeur. Si notre inutile ministre du Travail ne prend pas en
considération les excuses du chef syndical, serait-ce que parce qu'elle
même serait incapable de se voir dans l'obligation de s'excuser en
raison de propos déplacés qu'elle pourrait tenir. Que faut-il alors
penser des événements survenus à l'Assemblée nationale du Québec en mars
2011. Si l'on s'en tient a son raisonnement, la ministre Thériault
ayant insulté les membres de l'Assemblée n'a jamais vraiment voulu
s'excuser. En effet, pourquoi accorderions nous foi à ses excuses si,
pour sa part, elle n'accorde pas foi aux excuses des autres.
Mais
le fonds du sujet est encore plus intéressant. Si certains se sont
pâmés, scandalisés, outrés devant les propos de monsieur Gérard Cyr
serait-ce tout simplement en raison de l'emploi d'un style simple,
direct mais peu littéraire. À titre d'exemple nous pourrions reprendre
cette phrase célèbre de Sir George Bernard Shaw, prix Nobel de
littérature:
« Les politiciens, c'est comme les couches pour bébé : il faut les changer régulièrement, et ce, pour les mêmes raisons. »
En
réalité, la seule différence dans le propos de l'un par rapport à
l'autre est, comme j'en faisais mention plus haut, une question de
style. Bien sûr, on pourra aussi observer que le vocabulaire est
légèrement différent, mais je crois, que pour le reste tout est là : le
message porte peu a équivoque.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire