samedi 21 avril 2012

Lettre de l'Oncle Adolf à madame Line Beauchamp, ministre de l'Éducation

J'ai, par le plus grand des hasards, mis la main sur une correspondance expédiée par un certain "Adolf" à notre ministre de l'Éducation, madame Line Beauchamp". Je vous en livre une copie. Bonne lecture.


Chère madame Beauchamp,

À quelques jours de l’anniversaire de mon suicide, il fera en effet 67 ans cette année que j’aurais mis fin à mes jours, je trouve enfin quelqu’un qui applique ma théorie quant aux solutions a apporter afin de disposer d’un problème politique. Je ne cache pas que votre moyen mis de l’avant pour isoler la CLASSE me rappelle exactement le moyen que j’avais mis de l’avant afin d’isoler les sociaux-démocrates et les vilains communistes du centre et des démocrates chrétiens. Ayant acquis la majorité, j’ai aussi éliminé ces derniers. J’ai d’ailleurs reproduit le même scénario pour isoler les républiques à l’est et, par la suite, les démocraties occidentales sont tombées entre mes mains.

Votre second front, juridique et violence policière me rappelle aussi de très bons souvenirs. De voir vos vaillants uniformes bruns et noirs se « taper de l’étudiant » pendant que le premier Ministre fait de l’humour m’impressionne : Démagogue va. Il est certain qu’en provocant la violence, grâce aux forces policières qui ont désormais l’excuse légitime de faire respecter les injonctions, relève du génie. Ainsi, vous harcelez, frappez, accusez ceux qui ont pourtant toujours respecté le cadre de la légalité jusqu’à ce que la violence éclate dans le but évident de les rendre responsables de tout ce dégât face à l’opinion publique. J’ai appliqué la même façon de faire quand j’ai envahi la Pologne en 1939.

Voilà pourquoi, c’est avec beaucoup d’émotion que je vous fais parvenir une petite médaille que j’avais conservée de cette campagne éclaire. J’ose croire que vous la porterez fièrement. À titre de dernier conseil, si ces étudiants devaient poursuivre dans leur obsession du désordre social, faite comme moi, multipliez les actes de provocations et foutez le feu au Reichstag, excusez-moi, à l’Assemblée nationale et mettez la cause de l’incendie sur le dos des étudiants. Ça marche à tout coup. Si l’opposition est présente lors de l’incendie c’est encore mieux… on sauve du temps.


Demeurez madame la ministre de l’Éducation, ma plus charmante admiratrice.



L’oncle Adolf.


p. j. Votre médaille

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