Voilà que l'on apprend que madame Lemieux sert la même médecine qu'elle critique. La cohérence voudrait qu'elle se dénonce à son service
d'inspection. Incapable de conclure une simple convention collective
comptant à peine 900 employés, madame Diane Lemieux ne peut être qu'en
difficulté au moment ou elle doit se mettre au service d'une industrie
comptant 155 000 salariés et 30 000 employeurs. Le problème de madame
Diane Lemieux c'est de croire, à tort, qu'elle est en autorité par
rapport aux institutions composants l’industrie de la construction. Elle
n'a toujours pas compris que ce sont les employeurs et les travailleurs
qui versent chaque année des millions de dollars pour faire fonctionner
son appareil. Elle n'a pas compris que c'est le conseil
d'administration de la Commission de la construction du Québec qui
gouverne celle-ci. Pourtant Diane Lemieux n'a t elle pas, dans le passé,
occupé le poste ministre du Travail? Cela explique peut-être pourquoi
l'actuelle ministre du Travail, Lise Thériault, ne possède, non plus,
aucune culture du monde du travail. Plus encore, l'on pourrait, très
bien, par la même occasion, se souvenir de son prédécesseur, monsieur
Sam Hamad, qui a du faire « fabriquer » le texte du projet de loi 73 par
du personnel de la CCQ. ce qui explique, d'une part sa difficulté de
suivre les travaux de la commission parlementaire et d'autre part son
incapacité à répondre adéquatement aux questions « pertinentes » des
invités. Comme quoi, depuis quelques années, le savoir-faire n'est pas
un attribut essentiel dans la recherche de ces ministrables.
Observer
c'est parfois comprendre. Depuis des mois, nous demandons à des
observateurs et des commentateurs sérieux de sortir de l'actuel
« pattern » pour en arriver à voir au-delà des simples apparences.
L'industrie, sous l'excuse d'être infiltré par le crime organisé, vit
les pires moments de son histoire. Pourtant, depuis des mois, lorsque
l'on fait mention de corruption ce sont toujours les mêmes noms qui
reviennent à la surface. Rien de nouveau sous le soleil. D'autant plus,
que le dénonciations concernent principalement le monde politique...
celui de Thériault et de Lemieux.
Si madame Lemieux
démontre autant d'agressivité à l'endroit de la FTQ-Construction, il
faudrait minimalement en connaître les raisons. En effet, quel est la
cause de son incapacité à communiquer convenablement et son manque de
respect à l'égard de l'industrie dont , pourtant. elle se dit au
service, ce d ont on nous permettra de douter. Plus encore, si je me
souviens bien, au moment où elle était ministre du Travail, madame
Lemieux, n'avait-elle pas d’excellentes relations avec la
FTQ-Construction? S'agissait-il alors, pour elle, uniquement d'intérêt
politique? Madame Lemieux aurait-elle perdu la mémoire? Peut-être
faudra-t-il un jour engager la conversation sur cette période.
enfin qqun qui dit qqch d interessant!
RépondreSupprimerva finir par la voir sous son vrai jour la ²lionne²