samedi 21 avril 2012

Madame Diane Lemieux commet des gestes qu'elle condamne: elle menace.

Voilà que l'on apprend que madame Lemieux sert la même médecine qu'elle critique. La cohérence voudrait qu'elle se dénonce à son service d'inspection. Incapable de conclure une simple convention collective comptant à peine 900 employés, madame Diane Lemieux ne peut être qu'en difficulté au moment ou elle doit se mettre au service d'une industrie comptant 155 000 salariés et 30 000 employeurs. Le problème de madame Diane Lemieux c'est de croire, à tort, qu'elle est en autorité par rapport aux institutions composants l’industrie de la construction. Elle n'a toujours pas compris que ce sont les employeurs et les travailleurs qui versent chaque année des millions de dollars pour faire fonctionner son appareil. Elle n'a pas compris que c'est le conseil d'administration de la Commission de la construction du Québec qui gouverne celle-ci. Pourtant Diane Lemieux n'a t elle pas, dans le passé, occupé le poste ministre du Travail?  Cela explique peut-être pourquoi l'actuelle ministre du Travail, Lise Thériault, ne possède, non plus, aucune culture du monde du travail. Plus encore, l'on pourrait, très bien, par la même occasion, se souvenir de son prédécesseur, monsieur Sam Hamad, qui a du faire « fabriquer » le texte du projet de loi 73 par du personnel de la CCQ. ce qui explique, d'une part sa difficulté de suivre les travaux de la commission parlementaire et d'autre part son incapacité à répondre adéquatement aux questions « pertinentes » des invités. Comme quoi, depuis quelques années, le savoir-faire n'est pas un attribut essentiel dans la recherche de ces ministrables.

Observer c'est parfois comprendre. Depuis des mois, nous demandons à des observateurs et des commentateurs sérieux de sortir de l'actuel « pattern » pour en arriver à voir au-delà des simples apparences. L'industrie, sous l'excuse d'être infiltré par le crime organisé, vit les pires moments de son histoire. Pourtant, depuis des mois, lorsque l'on fait mention de corruption ce sont toujours les mêmes noms qui reviennent à la surface. Rien de nouveau sous le soleil. D'autant plus, que le dénonciations concernent principalement le monde politique... celui de Thériault et de Lemieux.

Si madame Lemieux démontre autant d'agressivité à l'endroit de la FTQ-Construction, il faudrait minimalement en connaître les raisons. En effet, quel est la cause de son incapacité à communiquer convenablement et son manque de respect à l'égard de l'industrie dont , pourtant. elle se dit au service, ce d ont on nous permettra de douter. Plus encore, si je me souviens bien, au moment où elle était ministre du Travail, madame Lemieux, n'avait-elle pas d’excellentes relations avec la FTQ-Construction? S'agissait-il alors, pour elle, uniquement d'intérêt politique? Madame Lemieux aurait-elle perdu la mémoire? Peut-être faudra-t-il un jour engager la conversation sur cette période.

1 commentaire:

  1. enfin qqun qui dit qqch d interessant!
    va finir par la voir sous son vrai jour la ²lionne²

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